Concevoir • Convertir • Capturer
Carbo3 conçoit des technologies innovantes pour transformer les résidus organiques en produits de pyrolyse et ainsi séquestrer le carbone atmosphérique.
Notre mission : Développer et intégrer des solutions de revalorisation de la matière organique résiduelle dans l’optique de générer des produits à valeur ajoutée en économie circulaire.
À propos
L’histoire de Carbo3 commence en 2014 avec un projet de R&D initié par une entreprise de combustion, où nous avons travaillé au développement d’une technologie de pyrolyse lente en mode batch.
En 2016, notre premier pyrolyseur a été installé dans une ferme modèle en Amérique centrale, pour revaloriser les résidus d’exploitations forestières durables. Ce projet, né d’une collaboration avec une organisation internationale de reforestation, a permis d’améliorer le taux de survie des jeunes arbres dans la région.
En 2018, nous avons monté des essais de production de biochar au Québec pour démontrer son potentiel de captation des polluants présents dans les eaux de ruissellement agricoles.
En 2021, nous avons développé un prototype instrumenté permettant l’étude approfondie de la fraction condensable des gaz de synthèses.
En 2023, Carbo3 Inc. a été fondée pour faire de ces avancées technologiques le socle d’une entreprise dédiée aux solutions durables en pyrolyse.
Découvrez l’étendue de nos services
Notre équipe
Une équipe multidisciplinaire, professionnelle, dédiée à transformer chaque défi environnemental en innovation concrète et durable.
Charles Ratté
Président et cofondateur
Daniel St-Pierre
Expert en pyrolyse et cofondateur
Yannick Grego
Directeur général
Matthias Galuska-Lair
Chargé de projet en ingénierie
Foire aux questions
Voici les réponses aux questions fréquemment posées. Pour plus d’informations sur notre approche, sur les références utilisées, contactez-nous via la section de demande d’information.
Qu’est-ce que la pyrolyse ?
La pyrolyse est un procédé qui décompose les matériaux organiques en les chauffant en l’absence d’oxygène. Ce processus génère trois principaux sous-produits : des gaz de synthèse, des liquides condensables (comme l’huile pyrolytique et le vinaigre de bois), ainsi qu’un solide riche en carbone appelé biochar. Les gaz de synthèse et l’huile pyrolytique peuvent être brûlés pour produire de la chaleur, qui est partiellement recyclée dans le procédé. L’excédent de chaleur produit peut ensuite être utilisé pour diverses applications.
Qu’est-ce que le biochar ?
Le biochar est un matériau solide dont la structure interne est caractérisée par un réseau complexe de pores. Riche en carbone avec une texture légère et friable, il se distingue du charbon ou d’autres produits carbonés par son utilisation. Non destiné à la combustion, il a de nombreuses applications notamment en agriculture, pour la filtration de l’eau et la décontamination des sols. On l’obtient par la pyrolyse de matières organiques comme les résidus végétaux, à des températures élevées et en l’absence d’oxygène.
Quelle utilité en agriculture ?
La pyrolyse permet de transformer certains résidus organiques issus de l’agriculture en biochar, qui possède de nombreuses applications. Une fois conditionné et intégré dans les sols, le biochar améliore leur structure, augmente leur capacité à retenir l’eau et les nutriments, et favorise la fertilité des terres agricoles. En réduisant le besoin d’engrais chimiques, il contribue à abaisser les coûts de production tout en limitant les impacts environnementaux de leur utilisation excessive. De plus, lorsqu’ajouté à l’alimentation animale, il peut améliorer la digestion, réduisant ainsi les émanations de méthane des élevges et améliorer les taux de conversion de certains animaux.
Comment capter le carbone atmosphérique ?
Lors de la pyrolyse, la matière organique est transformée en un matériau riche en carbone stable, qui ne se décompose que très lentement. Quand le biochar est incorporé dans le sol, il emprisonne le carbone qui, autrement, serait relâché dans l’atmosphère sous forme de CO₂ (dioxyde de carbone) et de CH4 (méthane) lors de la décomposition naturelle des résidus organiques. Ce carbone reste ainsi séquestré dans le sol pendant des centaines, voire des milliers d’années, aidant à réduire la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
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